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« J’avais pas encore eu le temps de finir mon article » et puis il y a eu Nice…

J’avais pas encore eu le temps de finir mon article dans lequel je voulais vous raconter à quel point l’Euro nous avait fait du bien à Paris.

A quel point c’était cool de voir tous ces (beaux) étrangers supporters de tous pays faire la fête dans les rues et nos bars parisiens.
De trinquer avec eux.
De discuter avec les patrons des bars et de voir que ça leur faisait du bien que leurs établissements soient remplis à nouveau.
De voir les gens simplement heureux et nous aussi.
De retrouver une vie festive dans la capitale et pas que avec les irlandais.

Et puis le 13 juillet au soir, alors qu’on était dans une caserne pour profiter du bal des pompiers, j’ai eu ce moment où je nous voyais tous sourire, danser aux côtés de ceux qui sauvent des vies pendant tous ces moments tragiques et notamment le 13 novembre.

Parce que oui c’est dur depuis le 13 novembre de faire la fête à nouveau et de se mélanger à la foule.

Hier soir alors qu’on était une dizaine d’amis sur un balcon dans le 15ème entrain d’admirer et rigoler devant les feux d’artifice du 14 juillet, je regarde un de mes potes et je lui dis :

« Tu sais hier soir, je me suis dit que c’était chouette de réussir à refaire la fête comme ça et avec les pompiers malgré ce qu’il y a eu au Bataclan »
Il m’a souri et on s’est fait un câlin parce que les câlins c’est important.

Puis l’un d’entre nous a reçu un sms d’une copine qui parlait des attentats de Nice. On a regardé nos téléphones et on avait plus vraiment le goût à faire la fête.
On est retourné s’asseoir dans le salon.

Ceux qui avaient de la famille et des amis là-bas ont vite tenté de joindre leurs proches. Après une longue attente de plusieurs dizaines de minutes, on était rassuré tout le monde allait bien.

L’ambiance était plombée, il y avait comme un sentiment de déjà vu. Et malheureusement, on sait qu’il y en aura d’autres. (Rien que pour ça si tu ne l’as pas encore faite, tu dois t’initier gratuitement aux gestes des premiers secours en cas d’attentat)

Merci la vie de nous rappeler à chaque fois, que tu es trop courte et me confirmer dans mes choix de vie.

T’inquiète pas, on réussira encore à faire la fête, et surtout à se faire des câlins parce que les câlins c’est important.

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